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Le dimensionnent d’une Pompe à Chaleur commence par le calcul des déperditions thermiques à travers l’enveloppe, selon la norme EN-12-831. Ce calcul est expliqué sur la page : calcul des déperditions thermiques
La suite des calculs s’effectue selon la norme NF DTU 65.16 .
Après le calcul des déperditions thermiques, des paramètres propres à la PAC, restent à préciser :
Pour un même modèle de PAC, la puissance de chauffe n’est pas la même pour des températures T_s à la sortie de la PAC différentes.
T_s dépend des émetteurs de chaleur (radiateurs, planchers chauffants, …etc.). Le rendement d’une PAC est meilleur quand la température T_s est plus basse.
En construction neuve, cela amène à privilégier des émetteurs de chaleur à température de fonctionnement la plus basse possible.
En rénovation, on n’a pas le choix s’il n’est pas prévu de remplacer les émetteurs de chaleur existants.
En règle générale :
La figure montre le Coefficient de performance d’une PAC (COP) en fonction de la température extérieure pour 3 valeurs de la température de sortie de l’eau.
Avec les PACs à variation de puissance, la température de sortie est ajustée selon les besoins pour une performance optimum.
La norme NF DTU 65.16 sur la conception et l’installation des PAC détermine le choix de la puissance calorifique d’une pompe à chaleur et de l’appoint.
En général, la puissance calorifique de la pompe à chaleur doit être comprise entre 80 et 100 % des déperditions thermiques calculées (entre 70 et 100 % pour les PACs à variation de puissance).
On détermine la puissance de la PAC dans cette fourchette, et en fonction des puissances proposées par les constructeurs.
Attention cependant. Si la température d’arrêt de la PAC T_arrêt est supérieure à la température de base T_base, c’est cette température qu’il faut retenir pour le calcul des déperditions thermiques (donc T_arrêt au lieu de T_base). Dans ce cas, c’est un système hybride qui doit assurer la génération de chaleur en dessous de T_arrêt.
La puissance totale délivrée par la pompe à chaleur et l’appoint est égale à 120 % maximum, des déperditions calculées. On en déduit la puissance de l’appoint par soustraction.
Ces calculs suffisent dans les cas de PACs monoblocs c’est à dire sous forme d’un ensemble comprenant le groupe thermodynamique, l’appoint électrique, éventuellement le ballon d’eau chaude sanitaire.
Car c’est le constructeur qui assure les autres calculs prévus dans la norme.
Sinon, ces calculs doivent être effectués par l’installateur. Ils feront l’objet d’une suite à cet article.
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